mercredi 22 août 2007

Marathon maritime




Lever sans histoire ce matin même s'il a eut lieu un peu plus tôt que nous l'aurions espéré. Je prends tout de suite la météo et agréable surprise, les bouches de Bonifaccio seront praticables aujourd'hui (et pas demain). Nous décidons donc de partir ce matin. Estelle et moi partons faire des courses en annexe. 50 mètres avant le ponton, le moteur s'arrête faute de carburant. L'autonomie est décidément ridicule et nous nous sommes encore fait avoir. Je vais à nouveau mendier à l'acceuil de la société gestionnaire du site pour savoir s'il voudraient bien me vendre du mélange deux temps. Ils acceptent gentillement et nous partons rapidement au supermarché. Courses rapides puis nous rentrons au bateau ou papa et maman ont rangé le bateau et préparé les filles. Nous partons à 10h30 pour une navigation de retour qui nous mènera le plus loin possible en direction d'Ajaccio. Moteur et grand voile haute nous propulsent à vive allure. Le temps est clément et je décide d'aller manger aux Lavezzi. Nous atteignons la cala Lanzarini vers 12h30 mais le site est plein et je ne veux pas prendre de risque. Nous repartons donc et mangeons malgré la houle dont l'effet est atténué par la grand voile (le vent est à 130°tribord amures). Le passage des bouches ses passe sans difficultés. Nous remontons ensuite le long de la côte Est avec un vent d'Est presque nul qui devient ensuite un vent du Nord de 10 à 15 noeuds. C'est la fête de la voile (mais pas la fête d'Estelle qui n'est pas bien du tout) et je décide donc de faire goûter à papa et maman les joies de la voile pure. Je sombre instantanément dans le désespoir car le moteur refuse de s'arrêter et le compte tours ne fonctionne plus. Le moteur marche mais refuse obstinément de s'arrêter. Je laisse un message sur le portable de Mr Girard lui exposant mon cas et lui demandant de me rappeler au plus tôt. Je regarde machinalement le voltage des batteries et m'aperçois que celui de la batterie moteur est inaccessible. Je fonce dans la cabine babord et trouve le coupe batterie partiellement fermé. Je l'ouvre complètement et le compte tour fonctionne à nouveau. On teste la coupure moteur et cela répond pafaitement. On repart dans l'allégresse. On décide ensuite d'aller mouiller dans la cala d'Orzu où se trouve la fameuse paillotte de Francis qui brula mystérieusement il y a quelques années. En arrivant, on découvre une méchante petite houle qui finit de décider Estelle à vomir tout ce qu'elle a mangé aujourd'hui. On tente un mouillage au Nord Est de l'anse mais les fonds sont très irréguliers et il y a déja quelqu'un. Nous décidons donc de rejoindre l'anse de Cacalu que nous connaissons bien. Une grosse demi heure de navigation et nous mouillons nos 50 mètres de chaine devant un unique bateau. Apéritif et repas sous une petite pluie fine mais abrités par la capote, le bimini et des serviettes de bain (montage type Marcel Belin réalisé par Jérôme sous les bravo de la foule). Tout le monde va ensuite se coucher.

Le GPS indique 41°31'586'' N 09°16'683'' E

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