samedi 18 août 2007

Porto Vecchio or not Porto Vecchio ?

Marin et Sidonie se réveillent très tôt ce matin. Marin prend son biberon et se rendort dans son lit et Sidonie vient dormir avec nous. Le reste se réveille vers 08h45. Nous avons tenu en place sans taper ni être tapé par personne. Les drisses ont tapé sur le mât toute la nuit et perturbé notre sommeil. Je teste avec succès un système à base de sandow et de hauban. Nous partons vers 11h00 en direction de Porto Vecchio. J'ai appelé la capitainerie avant de partir mais la personne m'a dit d'appeler à la VHF (canal 9) en arrivant et qu'il y aurait surement de la place, au moins pour la journée. Départ au moteur et comme le vent est enfin là (du moins un peu), nous décidons de hisser le grand voile. Papa est à la barre, Estelle à l'écoute et au winch et je suis en pied de mât. On laisse papa trouver le vent et se mettre face à lui et on commence. C'est là que tout bascule puisqu'il décide de tester tous les angles possibles pour voir s'il n'y en a pas un de plus rigolo. Je pousse quelques hurlements et tout rentre dans l'ordre. Une réunion rapide décide qu'on va attendre un peu pour le génois. On continue toutefois au moteur car sans lui on ne pourrait prétendre qu'à 2-3 noeuds au maximum et Porto Vecchio nous attend. On sort le génois et on le rentre aussitôt car il bat lamentablement. A l'entrée de la baie de Porto Vecchio, je prends ma plus belle voix pour appater la capitainerie. Je ne suis pas le seul du tout mais les nombreux italiens qui tentent de m'imiter obtiennent le même résultat. Je tente le portable et la dame qui me répond me dit qu'il n'y a plus la moindre place. Les ports de la Corse me sont de plus en plus sympathiques et j'attends avec impatience de rencontrer un ilot de compétence et d'amabilité. Je décide (contre l'avis d'Estelle qui se faisait une joie d'aller faire des courses) d'aller voir plus loin si l'herbe n'est pas un peu plus bleue. Mon pilote côtier me parle de la baie de Pinarellu en des termes mesurés mais positifs et c'est pleins d'espoir que nous y plantons l'étrave. Il y a un peu de monde mais en plein milieu, entre deux caramarans, trône une vaste zone qui nous tend les bras. Météo France avait annoncé du Sud Ouest et c'est par un beau Nord Est que nous plantons nos 16kg d'ancre dans un beau sable recouvert de 6 mètres d'eau. Une petite pensée pour Olivier puisque nous lâchons pas moins de 50 mètres de chaîne (au diable les varices, pour une fois qu'on peu le faire sans arrière pensée). Repas rapide puis vaisselle et café et j'amène Estelle, maman et les deux grandes à terre pour qu'elles aillent acheter de quoi faire ripaille. Papa, qui surveille Paola et Marin durant leur séjour chez Morphée, m'aide à ôter tous les poils situés au dessus de ma glotte (hors cils, sourcils et poils des oreilles). J'appelle Estelle qui revient des courses et je fonce en annexe troquer un nécessaire de plage pour 4 contre des victuailles. Je reourne au bateau où nous remplissons le réfrigérateur avant de nous plonger dans la lecture (L'Equipe et Le tour du monde de tous les extrêmes ayant été préférés à Sartre et Kant). Estelle appelle à nouveau et je ramène ma mère, mon épouse et deux sous marins de poche au bateau. On fait le plein du Tohatsu puis je repars avec Estelle et Paola pour acheter des pizzas. On en profite pour prendre l'apéritif. Retour au bateau où l'ensemble de l'équipage a été douché. Apéritif (certaines de nos plus fidèles lectrices nous ont fait remarquer que nous prenons très souvent l'apéritif et elles ont tout à fait raison), pizzas et rosé puis tout le monde se couche. Maman nous a avoué ce soir que les pirouettes de papa à la barre lors de l'envoi de la grand voile étaient dues à ses conseils tout sauf judicieux.

Le GPS indique 41°37'780'' N 09°22'927'' E

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