dimanche 26 août 2007

Transmed MEJEAN



Il pleut ce matin lorsque nous nous réveillons. Le temps et lugubre et cela sent de plus en plus fort la fin des vacances. Je vais en ville acheter un réveil, du pain, des croissants et du saucisson. Papa va à la capitainerie chercher le numéro de téléphone d'un taxi et Estelle le réserve pour 11h00. Tout le monde range et prépare le départ qui arrive à grands pas. Je décide de remplir le réservoir de gasoil avec le jerrican de réserve de 20 litres. La pompe n'est pas très loin et en trois voyage, nous sommes pleins à ras bord. Un petit coup de jet pour faire partir les jolies taches irisées mais malodorantes sur la jupe et le ponton puis le taxi arrive déja et nous ne pourrons donc pas compter sur Estelle pour le départ. On revoie une dernière fois la stratégie avec papa et on modifie les amarres pour le départ. Tout se passe relativement bien si ce n'est que nous mettons un certain temps et qu'à notre sortie de l'emplacement, un bateau d'un club de plongée s'est engagé dans le passage entre les pannes. Je tourne en utilisant conjointement le pas de mon hélice et la force du vent. Nous finissons par sortir du port et c'est à 11h24 précises que nous quittons le port Tino Rossi. Cap sur les Sanguinaires et leur passe puis sur le large. Juste après la passe, le vent monte rapidement à 25 noeuds puis c'est la mer qui monte et nous sommes rapidement face à de grosses vagues qui nous prennent de 3/4 avant tribord. Le bateau tape dans les vagues et nous devons nous tenir tout le temps. Ce n'est pas très agréable et en plus cela nous retarde fortement (on perd 1,5 noeuds de vitesse sur le fond). La météo prévoyait du Nord Est et c'est de l'Ouest que nous recevons. Je décide que dans ces conditions, il vaut mieux faire une sieste et je m'endors rapidement. En fin d'après midi, le vent et la mer se calment un peu. Apéritif et repas dans le cockpit puis la nuit tombe avec un joli coucher de soleil rouge orangé. Papa va se coucher vers 10h00. Le vent et la mer penchent en faveur de la grand voile mais l'appréhension de papa me décide à attendre demain.
La nuit est belle et claire, j'ondule au rythme des vagues, il fait bon.

Le GPS n'arrive pas à se décider sur une position, tant pis pour lui.

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